Retour sur les nouvelles règles, version 2017

Comme chaque année, l’organe suprême du rugby mondial a apporté quelques modifications au règlement. Alors que cette nouvelle mouture s’apprête à entrer en vigueur dans l’hémisphère Nord, arrêtons-nous quelques instants sur les principales réformes.

En partie déjà appliquées dans les championnats sudistes depuis le 1er janvier, ainsi que lors des matchs internationaux du mois de juin, les nouvelles règles (dites « expérimentales ») devraient devenir universelles à compter du 1er août. Il convient dès lors de faire un récapitulatif (presque exhaustif) de ce qui va changer, et d’expliquer ce que ces amendements signifieront en pratique.

  • RÈGLE n°3 : NOMBRE DE JOUEURS PAR ÉQUIPE

[ajout] 3.6 (h) Les mêlées simulées faisant suite à une suspension définitive, une suspension temporaire ou une blessure doivent être jouées avec 8 joueurs de chaque équipe.

L’objectif de cette règle est, selon World Rugby, de « décourager les équipes à avoir recours à des mêlées simulées ». En effet, il pouvait être intéressant pour une équipe faible en mêlée de faire sortir ses joueurs de première ligne, quitte à évoluer en infériorité numérique, et d’aligner moins de joueurs dans le pack afin de ne pas trop fragiliser la ligne défensive. Désormais, il faudra bel et bien mobiliser huit joueurs de part et d’autre.

  • RÈGLE n°5 : DURÉE DE LA PARTIE

[modification] 5.7 (e) Si une pénalité est bottée en touche après que la durée fixée a expiré sans toucher un autre joueur, l’arbitre permettra que soit effectuée la remise en jeu, et le jeu se poursuivra jusqu’à ce que le ballon soit mort.

La règle souffrait jusqu’alors d’une certaine forme d’incohérence : il était possible, consécutivement à une pénalité sifflée après la fin du temps règlementaire, de demander la formation d’une mêlée ordonnée, mais pas celle d’un alignement. Ce point de règlement avait déjà fait polémique il y a quelques saisons, et une clarification avait été apportée par World Rugby, stipulant que pour qu’une pénaltouche puisse être disputée, il fallait que le coup de pied soit donné avant la fin du temps règlementaire. Dorénavant, les équipes à la peine et sanctionnées en fin de match ne bénéficieront plus de cette immunité.

  • RÈGLE n°8 : AVANTAGE

[ajout] 8.1 (a) Lorsque l’avantage est joué à la suite de multiples infractions commises par la même équipe, l’arbitre peut autoriser le capitaine de l’équipe adverse à choisir la marque de la pénalité qui procure le meilleur avantage.

Il ne s’agit là que de coucher noir sur blanc ce qui se fait déjà en pratique ; rien de bien nouveau par conséquent.

  • RÈGLE n°9 : ÉTABLISSEMENT DU SCORE

[modification] 9.A.1. Essai de pénalité. […] Le coup de pied de transformation ne sera pas tenté.
Valeur : 7 points.

La raison évoquée par World Rugby pour ce changement de règle est de « décourager les équipes à empêcher illégalement de marquer un essai probable tout en jouant la montre en annulant la nécessité d’une transformation ». Cela ne devrait pas chambouler le déroulement des matchs puisque les essais de pénalité sont transformés dans la quasi-totalité des cas ; en revanche, l’objectif est clairement d’augmenter le temps de jeu effectif.

  • RÈGLE n°15 : PLAQUAGE

[modification] 15.4 (c) Le plaqueur doit se remettre sur ses pieds avant de jouer le ballon et ne peut ensuite jouer ce ballon que de son côté de la porte du plaquage.

Cette modification de la règle va typiquement dans le sens de l’équipe qui produit du jeu. En effet, le plaqueur pouvait auparavant se relever du côté adverse et récupérer le ballon, à condition qu’aucun ruck ne se soit formé. Désormais, ce joueur devra comme tous ses coéquipiers faire le tour, ce qui va nettement compliquer la récupération du ballon. Moins de turn-overs en perspective.

  • RÈGLE n°16 : MÊLÉE SPONTANÉE (ou RUCK)

[modification] Définition. Un ruck commence quand au moins un joueur est sur ses pieds et au-dessus du ballon qui est au sol (joueur plaqué, plaqueur). C’est à ce moment-là que se crée la ligne de hors-jeu. Un joueur sur ses pieds peut utiliser ses mains pour ramasser le ballon tant que cette action est immédiate. Dès qu’un joueur adverse arrive, il est interdit de se servir des mains pour jouer le ballon.

Voilà sans doute l’amendement le plus déroutant de cette réforme estivale — bien qu’il fût également l’un des plus attendus. Cette règle avait déjà été expérimentée en France lors de rencontres inter-pôles il y a deux ans, et est réapparue à l’ordre du jour après le coup joué par les Italiens aux Anglais lors du dernier Tournoi des Six Nations. Finalement, le ruck ne nécessitera plus au moins deux joueurs (un de chaque équipe), mais seulement un, puisque le premier soutien offensif (ou défensif) qui pénètrera dans la zone de plaquage formera le ruck et les lignes de hors-jeu qui vont avec. Fini les rucks fantômes.

[ajout] 16.4 (g) Un joueur ne doit pas botter le ballon hors d’un ruck. 

Encore une fois, une règle qui protège l’équipe en possession du ballon, mais aussi l’intégrité physique des joueurs au sol : on voyait régulièrement des défenseurs enjamber un amas de joueurs au sol pour botter le ballon et pourrir sa sortie, ce qui occasionnait parfois des blessures, notamment au niveau du visage. En revanche, le rucking reste toléré (c’est-à-dire l’action de talonner le ballon, au pied évidemment, pour tenter d’en regagner la possession).

  • RÈGLE n°18 : MARQUE (ou ARRÊT DE VOLÉE)

[modification] Définition. Pour effectuer un marque (arrêt de volée), un joueur doit avoir un ou les deux pieds sur ou derrière sa propre ligne des 22 mètres et attraper un ballon qui a atteint le plan de la ligne des 22 mètres.

Auparavant, il n’était pas nécessaire que le ballon ait franchi le plan vertical si le joueur se situait, lui, dans ses 22 mètres.

  • RÈGLE n°19 : TOUCHE ET ALIGNEMENT

[ajout] Touche : Définition. Un joueur qui tente de contrôler le ballon est considéré être en possession du ballon.

Cela vaut principalement pour les joueurs qui jonglent avec le ballon : il n’est pas nécessaire qu’ils soient en contact direct avec celui-ci lors de leur passage en touche pour que le juge de ligne ait à lever son drapeau.
World Rugby indique qu’il s’agit « d’ajouter au règlement ce qui est déjà considéré dans la pratique », mais cela va malgré tout faire évoluer l’application du règlement dans certaines situations (notamment celle-ci — l’arbitre avait justement accordé une mêlée pour les Noirs à l’endroit de l’en-avant, mais avec les nouvelles règles, les Bleus auraient bénéficié du lancer en touche au niveau du coup de pied).

[modification] Touche : 8e définition. Si le joueur saute de l’intérieur de l’aire de jeu et dévie le ballon en arrière vers l’aire de jeu (ou si ce joueur se saisit du ballon et le lance en arrière vers l’aire de jeu) avant de retomber en touche ou en touche de but, le jeu continue même si le ballon a atteint le plan de la ligne de touche.

Cet amendement devrait passer inaperçu car de nombreux amateurs (et même certains professionnels) pensent qu’il s’agit déjà de la règle en vigueur. Nous avions écrit un article pour déconstruire cette idée reçue, nous vous laissons le consulter si vous désirez mieux comprendre l’évolution du règlement.
Toujours est-il que ce changement de règle sera bénéfique pour la continuité du jeu, et favorisera à n’en pas douter le spectacle ; certains sauvetages de touche méritaient en effet d’être récompensés.

[ajout] Touche : Définition. Si le porteur du ballon atteint le plan de la ligne de touche mais renvoie le ballon dans l’aire de jeu sans avoir atterri en touche en premier, le jeu continue.

Rien de nouveau puisque ce point de règlement est en parfaite adéquation avec les définitions déjà en vigueur ; sans doute a-t-il été ajouté pour davantage de clarté.

[ajout] Touche : 6e définition. [Le ballon est en touche si un joueur réceptionne le ballon et que ce joueur met un pied sur la ligne de touche ou sur le sol au-delà de cette ligne.] Dans ce cas, si le ballon a franchi le plan de la ligne de touche lorsqu’il est attrapé, le réceptionnaire n’est pas considéré avoir mis le ballon en touche. Si le ballon n’a pas franchi le plan de la ligne de touche lorsqu’il est attrapé ou ramassé, le réceptionnaire est considéré avoir mis le ballon en touche, que le ballon ait été en mouvement ou stationnaire.

Toujours dans l’optique d’encourager le spectacle, et donc d’augmenter le temps de jeu effectif, cet amendement dissuadera désormais les joueurs à cheval sur la ligne de touche de se saisir du ballon (lorsque ce dernier n’aura pas franchi la ligne), puisque leur équipe ne bénéficiera pas du lancer, quand bien même le ballon fût en mouvement. Toutefois, soulignons que l’ajout de ce paragraphe entre en totale contradiction avec la règle 19.5, qui n’a pas été supprimée — un petit problème de concordance et de logique au sein des textes, que World Rugby va devoir résoudre rapidement.
Précisions que la suppression de la distinction entre « en mouvement » et « stationnaire » ne vaut pas que pour la sortie du ballon en touche mais également pour la sortie en ballon mort, ainsi que pour les ballons entrés dans l’en-but et dans les vingt-deux mètres ; par paresse, nous n’avons pas pris la peine de retranscrire ces amendements similaires dans cet article.

DÉSINTOX

Profitons-en pour clarifier le règlement après les fausses informations qui ont été diffusées dans des journaux sportifs dits spécialisés. Les lecteurs du Midi Olympique ont par exemple pu lire dans l’édition du 28 juillet : « Désormais, les sorties de terrain ne seront plus déterminées par les pieds du joueur. […] En clair, dès que le ballon survolera ou franchira la ligne de touche, le jeu sera arrêté. » Quelques jours plus tard, c’est au tour du quotidien l’Équipe : « Les sorties de terrain seront désormais déterminées par la position du ballon. Il y aura touche dès que le ballon franchira la ligne, comme au foot, et ce même si le réceptionneur a les deux pieds à l’intérieur du terrain au moment où il le capte. »

Tout cela est totalement faux. Lorsqu’un joueur est porteur du ballon, c’est bel et bien la position du joueur, et uniquement celle-ci, qu’il convient de prendre en compte pour juger de la sortie de terrain. De la même façon, si le ballon franchit le plan vertical avant d’être repoussé par le vent et de retomber sur le terrain, le jeu doit continuer.

 

  • RÈGLE n°20 : MÊLÉE ORDONNÉE

[modification] 20.5 (?) Aucun signal de l’arbitre.

Après le « Oui neuf », c’est le commandement non verbal qui passe à son tour à la trappe. Désormais, le demi de mêlée introduira le ballon de son chef. World Rugby précise : « La mêlée ordonnée doit être stable et l’introduction doit être effectuée sans délai une fois que le ballon a été présenté à la mêlée. »

[modification] 20.6 (d) L’introduction du ballon par le demi de mêlée doit être droite mais le demi de mêlée peut avoir une épaule au niveau de la ligne médiane de la mêlée, ce qui signifie par conséquent qu’il peut se tenir avec une largeur d’épaule vers son côté de la ligne médiane.

Alors que certains amateurs s’arrachaient régulièrement les cheveux devant des introductions de moins en moins droites, et espéraient que les arbitres fassent de nouveau respecter l’équité dans la lutte pour le ballon en mêlée, l’instance suprême a décidé de ne pas donner de consigne et au contraire d’assouplir la règle. L’objectif étant probablement d’encourager la mêlée à devenir une rampe de lancement, et non plus une phase de combat.

[ajout] 20.(?) Une fois que le ballon touche le sol dans le tunnel, n’importe quel joueur de première ligne peut utiliser un pied pour essayer de gagner la possession du ballon. Un joueur de l’équipe qui introduit le ballon doit talonner le ballon.

Rien de neuf dans la première partie de ce paragraphe puisque les piliers avaient déjà le droit de talonner le ballon (à condition que celui-ci soit correctement rentré dans le tunnel). En revanche, le gain du ballon en mêlée devra, semble-t-il, se faire obligatoirement au talonnage.

[modification] 20.9 (b) Exception : autoriser le n°8 à ramasser le ballon dans les pieds des joueurs de deuxième ligne.

Le troisième-ligne centre devait auparavant attendre que le ballon lui arrive dans les pieds, par le talonnage ou par la poussée, pour se délier et s’en saisir. S’il l’attrapait alors que celui-ci était toujours au cœur de la mêlée, il était passible d’une pénalité. Désormais, si son équipe ne parvient pas à prendre le dessus et est dominée, il aura l’autorisation de se servir de ses bras pour extraire le ballon et mettre fin au combat. Cet amendement, là encore, vise à faire de la mêlée une simple rampe de lancement. Et l’on n’entendra bientôt plus autour des stades « no scrum, no win ».

17 Commentaires

  1. Nous avons une question, un ruck prends fin quand le 9 a les mains sur la balle ou quand la balle décolle du sol? Pour savoir car notre 9 un peu lent de la gestuelle c’est fait plaquer plusieurs fois alors qu’il n’avait pas décoller le ballon du sol.

    Cordialement.

    1. Salut ! Le ruck prend fin quand le ballon décolle du sol. 🙂

  2. Bonjour. L’ensemble de ces évolutions concerne-t-il la catégorie C (des Séries à l’Honneur) ? Merci pour votre réponse.

    1. Bonjour ! Oui, l’ensemble de ces règles est applicable à la catégorie C.
      Et puisqu’on parle de cette catégorie, j’en profite pour signaler un changement de règle important : lors d’un alignement, il n’est plus interdit d’amener au sol le réceptionnaire (à condition qu’aucun maul ne se soit formé) !

  3. Bonjour
    Règle 3 : nb de joueurs en mêlée.
    Si « disparition  » d’un avant non 1ere ligne (ex: n° 5) ,on continue de jouer les mêlées ( comme avant) avec 7 joueurs contre 7(donc diminuée d’un joueur) ,non simulées car 1ére ligne complète ?
    Par contre ,si « carence  » en 1ére ligne : mêlée simulée à 8 ( donc complétée par un 3/4) ?
    merci de vos lumières

    1. Alors je vais essayer de ne pas me tromper parce que c’est subtil…
      En catégorie A, une mêlée peut être disputée à 7 contre 8 si un deuxième-ligne ou un troisième-ligne venait à manquer. En revanche, en catégories B, C, C’ et D, il faudra jouer à égalité numérique (donc 7 contre 7).
      Enfin, s’il manque un joueur de première ligne et qu’il n’a pas de remplaçant apte à jouer à ce poste, la mêlée doit effectivement être simulée et disputée à 8 contre 8 !

  4. 20.6 (d) On peut introduire un peu dans son camp à condition d’être perpendiculaire, mais 20.(?) le ballon doit être talonné. Déjà qu’aujourd’hui (coupe du monde féminine, Top 14 etc.) on a l’impression que le ballon arrive en 2ème ligne sans qu’un première ligne ait levé le pied (Bajaradita ou-bien 9 dont la main gauche vrille plus que la droite, au choix). Il n’y a plus besoin de former des talonneurs. 3 piliers dont un sait lancer correctement en touche suffira. A moins que les arbitres aient pour consigne de se baisser un peu et de pénaliser si il n’y a pas de talonnage!

  5. Je suis déçu de la 6ème définition de la touche : j’aimais beaucoup la finesse de pouvoir provoquer la touche au bénéfice d’un peu de jugeote et d’habileté…au bénéfice du spectacle, donc.
    Et loin de simplifier, je vois déjà les cas de discussion : « Mais si, le ballon avait déjà franchi le plan vertical de 10 centimètres, donc ce n’est pas le réceptionneur qui a provoqué la touche ! ».

  6. Ca serait pas plus simple de dire que le ballon est en touche s’il est en contact direct ou indirect (donc via un joueur) avec l’exterieur de la ligne de touche ? dans tous les autres cas le ballon est jouable meme s’il a depassé la verticalité (©TF1 Christian Jean-Pierre) de la ligne de touche ?

    1. Ce serait plus simple, bien évidemment, mais au fond n’aimons-nous pas le rugby pour sa complexité ?
      Plus sérieusement, cela aurait le grand inconvénient de défavoriser le jeu et le spectacle. Un joueur qui souhaite dribbler dans le ballon en étant en touche ne pourrait plus le faire, par exemple.

  7. La dernière règle c’est pas pour le cas où le ballon est dans l’aire de jeu mais le joueur le ramasse (alors qu’il est encore eu mouvement bien sur) en mettant un pied en touche (alors que le ballon n’a pas « franchi le plan de la ligne de touche »)?

    Je dit peut être un truc complètement à coter de la plaque vu vos explications mais j’avais pas interprété ça comme ça moi.

    1. Tu n’es pas le seul à faire la remarque, mais la cohérence qui est censée se dégager du règlement impose de lire cette définition autrement. Je me suis essayé à l’explication de texte en-dessous mais je veux bien croire que ça reste nébuleux, donc je réexplique.
      La nuance est dans le « et » que nous avons souligné. Il n’y a pas de simultanéité. Nous sommes dans le cas d’un joueur qui attrape le ballon avant de sortir en touche. On doit alors regarder où se situait le ballon lorsqu’il a été saisi pour déterminer qui bénéficiera du lancer. En fin de compte, c’est presque un truisme !
      [edit — 02/08] Nous avons mis l’article à jour. C’est bel et bien l’interprétation la plus évidente qui était la bonne (du moins semble-t-il), mais cela pose un gros problème de cohérence au sein des textes !

  8. Pour la règle n°5, la touche sera joué automatiquement ou c’est l’équipe qui choisit ? Par exemple si lors d’un match serré une équipe qui mène obtient une pénalité, elle devra jouer vite puis mettre en touche ou alors elle peut mettre en touche en signifiant à l’arbitre la volonté d’arrêter le jeux ?
    Autre question, cette nouvelle application est valable plusieurs fois (pouvoir allez plusieurs fois en touche après la 40ème et 80ème) ou juste une seule fois par fin de temps ?

    1. J’imagine que l’alignement sera joué automatiquement ; si jamais l’équipe préfère mettre fin au match, elle n’a qu’à jouer la pénalité à la main avant de dégager en touche.
      Et c’est valable à tout moment, comme pour les mêlées !

      1. Je vois déjà d’ici les cagades de joueur voulant jouer vite puis mettre en touche mais qui se foirent totalement ou se prennent une pression de fou furieux. Du coup autre question con, il me semble que quand on pose le ballon au sol et qu’on le botte c’est considéré comme joué vite, du coup si après le gong un joueur pose le ballon au sol et le shoot dehors, touche ou fin du match ?

        1. J’imagine qu’il faudra le botter deux fois du coup, pour distinguer la remise en jeu du ballon et le coup de pied en touche.

          1. Très probablement :
            – Coup de pied en touche = Coup de pied, touche.
            – Remise en jeu = +contact avec le pied+, coup de pied, touche.

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